Aujourd'hui, on sait que sur l'ensemble des cancers près de un sur trois est dû au tabac. C'est le principal facteur de risque du cancer bronchique.
Le risque de cancer augmente notamment en fonction de la quantité de tabac fumé (dose de tabac) ainsi que de l'ancienneté de son tabagisme (durée).
Le tabac est toujours nocif : il n'existe pas de seuil en dessous duquel le tabac n'est pas cancérigène.
La fumée du tabac contient plus de 4 000 substances chimiques dont au moins 50 sont cancérigènes (c'est-à-dire qui peuvent causer un cancer). Ces composants chimiques entraînent des lésions au niveau des cellules pulmonaires qui sont à la base du développement d'un cancer
Des études ont montré que ces lésions se produisent très rapidement après le début du tabagisme : on en retrouve déjà chez des fumeurs âgés de 20 ans.
Les cigarettes anciennement nommées « légères ou light », bien qu'ayant une teneur plus faible en nicotine et en goudrons, n'exposent pas à un risque moins important de cancers bronchiques.
En effet, les fumeurs qui en consomment ont tendance à « tirer » plus fort et plus souvent sur leur cigarette. Conséquence : la fumée ainsi inhalée pénètre plus profondément dans les poumons et atteint les petites bronches et les alvéoles pulmonaires. D'où la recrudescence d'adénocarcinomes bronchiques périphériques.
Un bénéfice significatif de l'arrêt du tabac, augmentant avec la durée de l'abstinence, a été observé pour tous les cancers majeurs associés au tabagisme. Mais il n'atteint que très rarement le risque des personnes n'ayant jamais fumé.
Auteur : Institut National contre le Cancer
Source : Institut National contre le Cancer